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León, après une nuit au Honduras
du 11 au 16 décembre 2017

             Avant de rencontrer ce singe en pleine nature sur l’île de Ometepe, des postes-frontières…
Du Salvador pour rejoindre le Nicaragua, le Honduras est à traverser… Cela s’est passé moins facilement que ce que nous avions imaginé. Je vous raconte cette petite mésaventure ci-dessous…

Nous vous proposons de poursuivre la balade avec cette chanson que nous apprécions particulièrement…

Luis Enrique Mejía Godoy
"Yo soy de un pueblo sencilio"

La cathédrale renferme des œuvres d'art, les peintures flamandes des quatorze stations du Chemin de Croix réalisées par l'artiste nicaraguayen Antonio Sarria à la fin du XIXe siècle et début XXe siècle.

Cathédrale qui n’impressionne nullement ses fidèles, c’est leur seconde casa…

Même cathédrale de nuit, protégée par son ange, où chacun s’offre le droit de croire encore au Père Noël !

Nous retrouvons des pousses à vélo à León, des carrioles à cheval en pleine circulation…

Mais c’est toujours à pied que nous allons au hasard des dômes et des clochers.

Un hasard, la plupart du temps, souriant.

Granada… Églises, iglesias…
du 17 au 19 décembre 2017

              Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption. La cathédrale telle qu'elle est aujourd'hui a été achevée en 1972.

D’autres fresques, des tableaux bibliques au plafond, six sont presque tous réalisés, neuf peuvent encore trouver leur place… L’arche de Noé et Adam et Ève sont nos préférés.

Partout, elles vous font signe… Peu importe les poteaux, les fils électriques…

et Hubert s'amuse

sans pour autant se faire raser la barbe.

Et ça repart de plus belle ! En veux-tu en voilà à Granada…

de l'orange, du jaune safran, du blanc et bordeaux…

du blanc et bleu, du récent, du rénové, du très ancien…

Dernière vision de la Cathédrale Notre-Dame de l'Assomption avant bus et bateau pour l’île de Ometepe au centre du lac Nicaragua.

Isla de Ometepe
du 20 décembre au 16 janvier 2018

              Un ferry, une heure seulement, des chicken bus qui en font presque le tour et nous sommes sous le charme de cette île…

Ce volcan Concepción, à lui seul, mérite le déplacement et mérite la douce patience à l’observer. Hubert se plaît à imaginer une exposition lui étant consacrée après 365 jours de mises en images de ses habillages et déshabillages si gracieux, si magiques…
Ici, les pans d’une écharpe pour Hubert, pour moi, en cette période de Noël, un ange qui ne cesse de protéger ses ouailles…

Là, chapeauté de cette mousse blanche légère…

Ou bien quelques extra-terrestres venant jeter un œil… il garde tout son mystère…

Balade du jour de Noël avec une multitude d’arbres impressionnants de grandeur, d’étrangeté…

Des arrêts pour des troupeaux et leurs meneurs toujours sur des chevaux et toujours aimables.

Le Concepción, notre coup de cœur, s’est montré sous l’un de ses plus beaux jours, ensoleillé presque jusqu’à son sommet. Surpris d’apercevoir des taches blanches… Des vaches si haut perchées en train de paître…? Voyons de plus près, approchons-nous… Ses ravins lui donnent du caractère, ses ravines selon la lumière donnent l’effet de plis d’une cape royale. Ce Concepción est d’une grande élégance !

Des heures pour cette journée de Noël douces et belles, surprenantes et gigantesques, simples et uniques comme celle passée, assis sur ce tronc d’arbre habité de champignons, à manger une papaye au ton corail éclatant et d’un goût délicieux.

Des allées de bananeraies… en pleine récolte, les chargements de régimes de bananes…

Le feuillage, les troncs épineux, les lianes, les racines… tout invite à avancer, à marcher…

Des sons vous invitent également à lever le nez…

à faire silence…

Cet iguane, lui, est notre voisin à l’hôtel de Moyogalapa et d’autres courent sur le toit de tôle de notre chambre à Altagracia, l’autre petit bourg d’Ometepe très agréable, plus naturel.

- Ouh la la, déjà 16h30, dernier bus à 17h, vite vite.
- Voulez-vous monter, nous dit un motard ?
Il tape de la main deux fois sur son siège nous indiquant nos places. Première fois que nous montons à trois sur une moto et la lumière se fait magnifique sur tous les éléments pendant ces 20mn. Cadeau d'un temps hors du temps !

Heureux hasard encore de la rencontre de ce cultivateur et de son champ de sorgho, céréales aux couleurs mordorées en cette fin d’après-midi, des lignes superbes contrastant avec l’allée de ces arbres tout aussi beaux parce que biscornus.

Une variété surprenante incroyablement sculptée, ces arbres dont Ometepe a le secret.
Ces "impasses" dont le retour n’est jamais pesant, des volcans qui se dévoilent, dans un sens le Concepción, dans l’autre le Maderas.

Je reste étonnée, comme surprise, d’avoir eu sous les yeux tous ces paysages. Chaque image ci-dessus nous fait ressentir les émotions du moment. Elle nous ramène à l’instant de ce vécu…

Un mot sur la vie au bord du lac… Des lavoirs, des amas de pierres pour faciliter le lavage du linge. Les femmes, mi-corps dans l’eau, frottent sur les pierres plates plus larges et rincent les tissus en se retournant et en les lançant à la manière de filets de pêche. Les gamins plongent dans les vaguelettes autour de leurs mères.
Linge aux couleurs vives étalé au sol, de cette terre grise de lave tout devient lumineux, puis enchainent les toilettes des petits. Une mousse blanche dans des chevelures noires… Et, comme si tout cela n’offrait pas encore d’assez belles images, ce sont les chevaux, les vaches qui viennent s’abreuver… difficile de laisser l’objectif en repos…

De la terrasse de l’hôtel Kencho à Altagracia, notre lieu de vie ces quelques derniers et premiers jours de l’année, le volcan Concepción nous propose une nouvelle facette !

Nous le quittons, lui et le volcan Maderas… Le ferry s’éloigne depuis l’embarcadère de Moyogalpa.