Cartagena de Indias
du 29 janvier au 8 février 2018
Les palenqueras, ces belles vendeuses en habits traditionnels tout aussi colorés que les fruits qu’elles proposent, donnent le ton de la ville.
Ville aux ruelles, façades, balcons… comme celle-ci avec au fond la Catedral Basilica Santa Catalina de Alejandría.
El Castillo de San Felipe de Barajas, vu du toit-terrasse de notre hôtel, est la plus grande forteresse construite par les Espagnols pendant leur période coloniale.
L’Hôtel El Pedregal, superbement situé au cœur des habitants du quartier Guetsemani et qui, à pied, vous laisse découvrir murailles et édifices.
Autre détail qui a offert à Hubert un joli parfum… celui de sa Normandie natale. Ouistreham étant la ville de ce super hôtelier.
Autres images encore avec cet océan partagé par tous…
Des sculptures en métal de-ci de-là sur les places, devant des églises, des restos…
L'India Catalina, de l'ethnie calamarí, est capturée en 1509 à l'âge de quatorze ans et conduite à Saint-Domingue. Elle est alors élevée suivant les coutumes espagnoles et convertie au christianisme.
Selon Wikipedia : Catalina revient sur sa terre d'origine en 1528 avec le conquistador Pedro de Heredia pour servir d'interprète.
Elle peut revoir sa famille et obtient la soumission de sa propre tribu mais se marie ensuite. Alonso Montañez, neveu de Pedro de Heredia, l'emmène de façon définitive à Séville sans possibilité de revoir sa terre d'origine.
L'India Catalina est présentée comme l’intermédiaire pacificateur entre troupes espagnoles et populations indiennes.
Autre drame d’aujourd’hui, cette manifestation et cette banderolle : Solidarité avec les familles des policiers et des vigiles assassinés par des terroristes.
En effet, deux jours avant notre arrivée à Cartaghène des Indes, cinq policiers ont été tués et 41 autres blessés dans l'attaque à l'explosif d'un commissariat à Barranquilla.
Toujours à voir, à entendre, à écouter… Se laisser surprendre à Cartagena de Indias.
Quel fleuve, ce Río Don Diego
du 9 au 11 février 2018
Dès la descente du bus, à une vingtaine de kilomètres de Palomino, le Río Don Diego nous a enchantés en passant sur ce pont…
Ce fleuve nous a amenés vers un ailleurs si simple, si dénué d’artifices, juste en suivant un sentier qui chemine en haut, en bas…
et mène à des plantations de cacao, bananiers et quelques cases…
…ainsi que vers certaines habitantes si petites et si travailleuses. Rien ne les détourne de leur chemin si ce n’est un pied maladroit.
Une rive est réservée aux Indiens Tayrona. Personnes qui imposent le respect, leur discrétion est si grande. Nous les avons rencontrés et chuchoté des bonjour…
Ces Indiens vivent en totale autarcie économique et intellectuelle. Leurs traditions, leurs rituels sont caractérisés par un rapport très fort et très sensitif à la terre. Ils se sentent encore de nos jours gardiens de la terre qu'ils considèrent comme sacrée. Ils se protègent du monde occidental industrialisé. Leurs cases sont à quelques heures de marche…
C’est ce que nous explique ce jeune homme qui, étonné de nous voir de ce côté, nous propose de nous ramener jusqu’au pont avec l’accord de Jonathan, le piroguier.
À notre tour, nous lui racontons l’occasion que nous avons eue d’observer deux toutes jeunes filles de cette ethnie Tayrona le nez à la fenêtre d’une boutique regardant la télévision, objet inhabituel…
Si heureux de bavarder… Nous oublions le chien !
Douce soirée à Palomino avant une seconde journée près de ce Río Don Diego.
Cette fois en allant en lancha avec Jonathan de l’autre côté.
Vers l'estuaire où le fleuve se jette dans la mer des Caraïbes.
Le verbe jeter n’est pas exact car c’est justement très en douceur que la fusion opère.
Les oiseaux sont de superbes traits d’union et l’entente entre le ciel et l’eau donne le sentiment d’obtenir les couleurs les plus pâles pour adoucir encore ces entrelacs.
Manger une papaye devant un tel panorama, même si ces fruits sont toujours bons, offre un petit goût d’exceptionnel.
Cabo de la Vela, une beauté sauvage !
du 12 au 25 février 2018
Cabo de la Vela… Cap situé sur la péninsule de Guajira, région la plus au nord de la Colombie, de l’Amérique du Sud.
De la luxuriante verdoyance des rives du Don Diego, nous nous retrouvons dans un désert paraissant hostile à ses habitants sans eau courante et quelques heures seulement d’électricité…
Puis, l’océan, les falaises, les dunes, la lagune de sel nous ont embarqués…
Aujourd’hui, nous abordons notre descente vers le sud de la Colombie en direction de la frontière équatorienne à 2000 km de là. Ce cap vers le Sud sera notre constante puisque notre périple doit nous conduire à Ushuaia, la ville la plus au sud du continent américain… à 10 737 km par le chemin le plus court !!!
Après quelques jours à Riohacha avec un renouvellement de chaussures, Aguachica et une journée à Gamarra.
Gamarra, sur les rives de la Magdalena, où nous empruntons une piste au paysage semi-désertique en ce mois de février…
À chacun de trouver sa place…
À chacun de passer sur ces passerelles de fortune…
de pêcher, de flâner…
Barichara, étape si plaisante
du 26 février au 4 mars 2018
Jeux de descentes et de montées pour les yeux et pour les jambes…
La Cathédrale de l’Immaculée Conception, offrant ses chaudes couleurs de pierres et sa toiture de poutrelles d’une grande douceur. Les hirondelles l’ont bien compris et ajoutent encore au plaisir de rester assis au fond.
Plaisir renouvelé à chaque angle de rue !
La chapelle de Jesús Resucitado. Là aussi ces tons intenses…
La même, côté cimetière.
Celle-là encore, Santa Bárbara est son nom !
Charmante postière, non ?
Et ces gamins qui ont chanté auparavant avec leur classe, j’ai pu les écouter puis Hubert est arrivé avec son appareil…
À Barichara, si même les véhicules se mêlent d’être photogéniques, comment résister…
Ce petit couple, nos seuls voisins. Leur nid coincé entre deux poutres de la terrasse…
Et oui, un hôtel uniquement pour nous. Martha-Lucia nous laisse même les clés de la porte extérieur après nous avoir préparé une jolie chambre.
Patio intérieur, coin-cuisine, terrasse donnant sur jardin… Moi qui lit actuellement Guide des égarés de Jean d’Ormesson, je me sens vraiment comme mise de côté dans ce monde si dur, si sanglant dès que je lis les actualités.
Et l’indécence d’avouer ce bonheur au cours de notre voyage, comme d’autres précédemment, me fait encore et encore me questionner… Mais ça c’est une autre histoire, nous en parlerons à notre retour.
Depuis Barichara, le Camino Real, une ancienne voie reliant Barichara à Guane.
Un sentier pavé de 9 km qui traverse une vallée aux cactus et arbres aux formes étranges parfois.
Puis, le canyon Chicamocha, depuis Panachi, et ce monument qui nous enchante. Comment réaliser les clichés pour démontrer au plus près ce que nous avons ressenti…
Le monument à la Santandereanidad est une allégorie à la révolution communiste. Elle représente le moment historique dans lequel le procès d’indépendance de la Colombie a commencé au cours du premier quart du XIXe siècle.
Vue du canyon Chicamocha une fois arrivés au-dessus, grâce à ce téléphérique de construction française, avons-nous appris…
Au soleil couchant, nous retournons près de ces sculptures…
En octobre 2006, 35 figures en bronze, crées par Maître Luis Guillermo Vallero, sont posées sur la base représentant une feuille de tabac de 24 mètres de large et 37 mètres de long.
Belle vue d’ensemble !
Les aimables Payanés de Popayán
du 7 au 10 mars 2018
Grand-place piétonne de Popayán… colorée, vivante tant par les gens qui y circulent que par sa variété d’arbres et d’hibiscus jaune, orange et rouge.
Où le mécontentement se montre avec beaucoup d’humour !
On marche, on vend, on achète, on mange !
Tout le monde a son bout de trottoir…
Et l’on n’oublie pas d’être aimable. Exemple de cette jeune fille qui m’offre à brûle-pourpoint ces fleurs.
Et ce jeune homme qui me fait goûter des lamelles de coco baignées dans du miel…
Et le photographe a droit a sa glace !!!
Silvia en "Pays Guambia"
du 11 au 18 mars 2018
Belle parenthèse à Silvia. Je parle souvent des "premières fois" qui nous poussent au voyage.
Les chapeaux, les vêtements, les sacs créant des attitudes inhabituelles, tout est première fois à Silvia.
Ces personnes sont désarmantes de naturel. Des Laurel et Hardy en chair et en os !
De jolies écolières… Maman Guambiana mais uniformes aux normes de l’école.
Et il n’est pas rare de croiser des cavaliers dans les rues de Silvia…
La Casa Coop Indigena, la boutique d’Hubert. Il y achète son demi-litre de lait régulièrement.
Deux moyens de transports les chivas, ces bus si colorés aux demies-portes, et des 4x4 collectifs remplis de promesses de moments uniques.
Le but de la première balade est de se retrouver au bord de ce lac. Hubert est satisfait de cette photo avec nos deux guides.
Et oui, dès le début, deux chiens nous ont adoptés et suivis pendant cette dizaine de kilomètres.
Et les deux balades suivantes, ils étaient prêts à nouveau. Nous étions ravis.
Conversation autour de superbes vaches, vues sur différentes hauteurs dans les prés, avec ce fermier…
"Normanda est le nom de leur race, dit-il." Hubert souligne à cet éleveur qu’il est né dans la région de ces vaches. Ce monsieur répète "Normandie", ravi de connaître l’origine de ses bovins.
Signes amicaux et sourires enchainent de la part de ces Guambianos.
À pied ou à moto… Grand plaisir pour nous deux.
Tour au marché de Silvia le mardi.
Hubert, l’œil dans l’objectif… Moi, sur ces marches, j’y serais restée des heures… J'y suis restée des heures.
Marché qui fourmille mais de façon très ordonnée. Chaque section est bien définie : vêtements, chaussures, plantes médicinales, droguerie, vaisselle, épicerie, graineterie, boucherie, fleurs, fruits et légumes.
Toutes ces communautés vivant aux alentours font le déplacement pour ce marché.
Deux journées à La Campana, à une petite heure de Silvia.
À nouveau, des échanges au sujet des animaux ou des plantations.
Ah, ces pavots qui font tant parler d'eux, pourtant si jolis, si fiers de grimper vers le soleil. Ces fleurs parmes ou rouges au sommet de leurs tiges aux feuilles dentelées d'un vert si tendre ne méritent pas cette guérilla entre hommes.
Et… une école primaire, et…
…Et, l'envolée de gamins en costumes traditionnels nous stoppent. Je ressens cette seconde magique d'un rideau de scène qui s'ouvre vous offrant un ailleurs insolite.
L'instituteur s'avance vers nous. Philippe se présente, nous serre la main et gentiment me répond : "Entre 5 et 8 ans, la majorité a 6 ans."
À la hauteur de ces petits visages, je commence à chantonner la la la puis doucement frappe dans mes mains… Des fillettes me suivent… Vingt à vingt-cinq minutes de chansonnettes entamées la plupart du temps par Anne-Elisabeth.
Comme en tous moments d'exception, Hubert passe de vidéos à photos, de gros plans à vue d'ensemble. Des "ungua ungua", merci, vont être dits des deux côtés.
Bien conscients de la rareté de ces rencontres, cela nous émeut de voir cette photo prise par Patrice, le frère d’Hubert, trente ans plus tôt…
Ipiales, ville frontalière avec l'Équateur
du 20 au 24 mars 2018
Ipiales, dernière ville colombienne, la frontière de l'Équateur est à dix minutes… La Plaza 20 de Julio et sa Cathédrale.
La Plaza La Pola, plus populaire, beaucoup d'allées et venues devant cette charmante église, l'Iglesia San Felipe.
Impossible de ne pas se rendre vers ce Sanctuaire de Las Lajas si proche d’Ipiales. Étonnamment et agréablement, un lieu gratuit.
Sa crypte, réservée aux confessions, mérite qu’on s’y arrête car surprenante par ces effets lumineux sur chaque pilier carré de pierres grises.
Je suis toujours amusée de l’inventivité et de l’audace de certains architectes mêlant la blancheur de la statue du Christ à ces lumières de discothèque qui se fondent.
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Toto La Momposina "Oye Manita"
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