Découvrir l'Humanité



2009 - 2012
Aider sans détour
"des petits coup de pouce"

Aider sans détour

Créer une solidarité particulière avec un village... au cours de notre périple

Un tout petit budget : 200 euros de nos mains aux leurs... pour une école, cantine, dispensaire...
pour achats de cahiers, stylos, ardoises, craies... sacs de riz, de blé, de victuailles variées... coton, gaze, seringues...
ou tout autre chose...
Sur les chemins du monde, il est malheureusement facile de trouver, sans même chercher, l'endroit où le coup de pouce, l'élan d'une somme d'argent changée en produits, peut accompagner un groupe d'élèves, d'orphelins, de malades...
Évaluer les besoins avec le responsable du lieu, acheter sur place matériel ou denrées, remettre tout cela à qui de droit les yeux dans les yeux...


Une efficacité prompte, sans intermédiaire, sans bla-bla, sans détour !

 

. Inde
Couvent Nirmala à Araku

"Pourquoi venir à Araku, ce petit village ?"


Pour échapper à la pollution, au bruit, à la saleté des villes... Hubert a, une nouvelle fois, été intuitif en décidant d'aller vers cette lointaine contrée sans aucune information à son sujet. Ne sachant pas où poser nos sacs, il s'est dirigé vers le Couvent Nirmala. Hubert a pensé qu'il pouvait peut-être exposer notre projet et de là, laisser faire la providence...

Après quelques jours passés avec Sœur Thécla et Sœur Nirmala travaillant au dispensaire, avec Sœur Igilda et Sœur Charles s'occupant de 110 fillettes orphelines ou abandonnées... enfants ne connaissant que le couvent et l'école...

Une idée de grande balade tous ensemble s'est imposée !

"C'est le monde à l'envers..." Dernière réflexion d'Hubert au moment de quitter ces quatre sœurs. Elles nous donnent une enveloppe…
Jacqueline l'ouvre immédiatement, elle sent quelque chose de mou, elle pense a un mouchoir, une broderie… c'étaient des billets.

Pendant dix minutes, nous leur avons dit qu'il était impensable que nous acceptions. Elles en ont tant besoin, les enfants, le dispensaire... Rien à faire. Elles nous ont demandé de continuer cette écoute et cette aide. Elles veulent toutes les quatre contribuer à tout cela.

"Peu importe le pays où votre prochaine aide se fera, cela n'a aucune importance.
Continuez de voyager ainsi."

Nous étions en larmes, Sœur Thécla essuyait ses lunettes en riant aux éclats.
Elles savent rire ces femmes-là. Elles ont une force, un enthousiasme incroyable.

Merci à Sœur Nirmala et Sœur Thécla et à Sœur Igilda et Sœur Charles.

"Elles nous ont offert leur dynamisme...
Nous tenterons de ne pas les décevoir..."

Journée du 8 février 2011
. Visite des grottes de Borra
. Pique-nique
. Visite du Musée des Minorités à Araku

• 7 jeeps avec chauffeur              7 000 roupies
• 110 Entrées "Borra Caves"       3 000
• 110 Entrées "Musée Araku"        450
• Biscuits, bonbons                         270
• Cordes à sauter, balles                215
• Sari pour Tolassi, la cuisinière    150
• Tirage photos 10x15                    265

11 350 roupies… soit 190 euros

Jacqueline Gout et Hubert Dan
Araku, le 12 février 2011

Une journée mémorable ! - 8 février 2011
durée de la vidéo : 20min 55s

 

. Kenya
Kampi Ya Samaki - Lac Baringo

Accompagnant dans un village de brousse Irène une jeune étudiante, dans sa tournée de mise à jour des cartes d'électeurs, nous avons rencontré Mama Kimouluane.

Très naturellement, nous nous sommes tournés vers elle la voyant si démunie. Cette dame de 87 ans très discrète ne nous a rien demandé.

La saison des pluies déjà très présente, nous avons décidé de lui offrir une nouvelle case en remplacement de sa hutte si délabrée...


. Case de Mama Kimouluane

• Madriers, tôles ondulées…      8 578 shillings
• Transport du matériel                 700
• Construction des murs             4 300
• Toit, porte, fenêtre                    2 000
• Portage jerricanes d'eau          1 000
• Matelas                                           900
• Cadenas                                          100
• Bassine, balai, tasse…                   215
• Provisions Mama Kimouluane 1 550

19 343 shillings… soit 193 euros

Jacqueline Gout et Hubert Dan
Kampi Ya Samaki, le 2 avril 2010

Lala salama Mama Kimouluane - mars 2010
Traduction du swahili : "Bonne nuit Mama Kimouluane"
durée de la vidéo : 17min 20s

Mama Kimouluane vient de passer la première nuit dans sa petite maison…

La joie de Mama Kimouluane - mars 2010
durée de la vidéo : 10min 19s

 

. Éthiopie
École primaire de Fakit

"Fakit school" est une toute petite école de la région Amhara, dans le nord de l'Éthiopie.
Les enfants assis par terre, pas de chaises, ni même de tables, seulement un tableau noir…
Notre petite aide fut une évidence, des pupitres avec bancs.
Cela fut également des moments de complicité et d'émotion… avec les enfants, les instituteurs, les habitants des alentours.


Quelques chiffres...
• École primaire de Fakit, village à 45 km de Lalibela et 18 km de Gashena
• 4 classes - 6 niveaux
• Enfants entre 7 et 14 ans et quelques-uns plus jeunes.
• 340 élèves inscrits, de Fakit et des villages environnants jusqu'à 5 km à la ronde, mais seulement une cinquantaine par jour.

. L'aide apportée se compose de :
• 6 pupitres + bancs                    3 000 birrs
• Trajet Aller Weldyia                     153
• Trajet Retour Fakit                       135
• Transport pupitres                      230
• Bonbons, spaghettis, café, sucre, savon…    166
• Injeras, plat traditionnel, avec instituteurs     84

3 768 birrs… soit 210 euros

Jacqueline Gout et Hubert Dan
Addis-Abeba, le 7 février 2010

Des pupitres pour la salle de classe - février 2010
durée de la vidéo : 46min 36s

 

. Zambie
École maternelle de Chijata

Venus à Chijata, dernier village avant le Parc National du Lower Zambezi, pour rencontrer des éléphants, c'est à Mike, le chef de ce village, que nous nous sommes adressés. Ce monsieur de 79 ans a écouté nos raisons traduites par son fils, Aston, et nous a hébergés. La case de son petit-fils de 14 ans a été la nôtre.

Grand privilège en Zambie d'être accueillis et de dîner en compagnie du "headman". À l'identique d'un maire de nos villages, on vient le consulter et tous les après-midis ont lieu des réunions de 4 ou 5 personnes. Et quand Mike prend la parole, personne ne l'interrompt.

Nous avons été touchés par cet homme, par la volonté des femmes de ce village qui entretiennent une grande solidarité, par le travail pédagogique du jeune instituteur face à ses 35 enfants de 3 à 7 ans, sans oublier Aston qui fut le lien entre tous, et qui nous fit partager sa connaissance de la nature et des animaux.

Bonheur dans la brousse...
Deux semaines avec les prénoms des enfants de Chijata, en vivant au rythme de leurs parents et grands-parents.
Ce village en pleine brousse a été d'une hospitalité incroyable.
"Aider sans détour" s'est fait naturellement pour son école maternelle à ciel ouvert et ses 35 enfants.
Seul accessoire de cette école : un tableau noir comme nos gamins en reçoivent en cadeau un jour de Noël...

À propos de Chijata
et de ses 80 familles...
La pêche, les moissons de gerbes d'herbes sèches servant aux toitures des cases, la culture du maïs sont leurs seules ressources.
En plus de l'eau du Zambèze, 1 pompe à eau.
Pas d'électricité - Aucun véhicule
1 échoppe - 1 école maternelle à ciel ouvert

"Ils nous ont offert bien plus que nous leur avons donné..."

. Notre aide à Chijata :

École maternelle
• 23 sacs x 5000                     115 000 ZK
• Tissu et fil                               63 000
• Craies                                      15 000
• 2 ballons                                 30 000
• Crayons papier 35x500        17 500
• Crayons couleur - 2 boîtes   10 000
• Règles et stylos 7x1000          7 000
• Cahiers 35x500                      17 500
• Cahiers 5x1000                        5 000
• Carton de biscuits                 28 000
• Carton de sucettes                24 000
• Sachets de boissons             36 000

Alimentation
• Farine bébé 4 boîtes             36 000
• Huile 10 l                               120 000
• Sucre 10 kg                             90 000
• Riz 10 kg                                  70 000
• Farine 25 kg                            60 000
• Thé                                             4 000

Pharmacie
• Crème brûlures                     14 000
• Paracétamol                             6 000

3 cartes téléphone                15 000
Transport                                 40 000

823 000 Zambian Kwachas… soit 137 euros

Jacqueline Gout et Hubert Dan
Chijata, le 19 juillet 2010

Conversation au sujet de Chijata - juillet 2010
durée de la vidéo : 7min 33s

"Allez on y va Jacqueline distribuer les petits sacs !"

La distribution des petits sacs - juillet 2010
durée de la vidéo : 11min 58s

 

. Madagascar
Lycée mixte et Alliance française d'Andapa

Notre rencontre avec Joël, lycéen en terminale, nous a éclairée sur la nécessité pour tout étudiant de bien lire et parler le français.
Ce qui n'est pas évident en milieu rural lorsque seul le malgache, la langue maternelle, est pratiqué à la maison et en dehors de l'école.
Notre idée a été d'inscrire les 58 élèves préparant le baccalauréat, à l'Alliance française, lieu où livres, vidéos, internet, télévision, expositions, ateliers divers permettent l'usage du français…

À propos des 58 étudiants…
80% d'entre eux vivent en brousse.
L'un d'eux vend des yaourts dans la rue à l'heure du déjeuner pour payer ses études, d'autres travaillent aux champs le week-end...
La plupart ne sont jamais sortis de leur village ou de la petite ville d'Andapa. Ils ont entre 16 et 20 ans. Tous sont en terminale, exceptés trois garçons de 15 ans en première.

À propos du Lycée mixte…
Unique lycée public du district - 1100 élèves
La pratique du français est primordiale dans la réussite scolaire mais aussi et surtout dans la vie professionnelle. D'où l'importance de l'apprentissage de la langue, facteur incontournable pour émerger des conditions de vie modeste de la majorité des Malgaches.
Pour le BAC, les coefficients des langues sont de 6 pour le malgache, 5 le français et 2 l'anglais.
Le proviseur Jean-Baptiste Totovao, historien de formation, veut donner une priorité à la langue française. L'écolage, le prix annuel de l'inscription scolaire, sera légèrement augmenté à la prochaine rentrée pour les jeunes de seconde afin qu'ils soient d'office membre de l'Alliance française.

À propos de l'Alliance française…
Avec ces 58 adhésions, le nombre de membres est de 370.
Le Président, Hervé Bakarizafy, insiste sur la jeunesse de ces nouveaux membres. Elle donne une motivation nouvelle. La bibliothèque est fournie et ce début d'année scolaire a vu un grand arrivage de livres de la capitale Tananarive.


Quelques extraits des copies de ces lycéens, des mots forts et touchants sur leur vision du monde.

De quel voyage rêvez-vous si un jour vous en aviez les moyens ?

Rismy…
Je rêve d'aller aux pays où il y a des gens qu'on dit les plus pauvres... Aider les gens pour moi, ce n'est pas toujours avec de l'argent ou donner de l'argent mais même donner des conseils, des prières et partager des idées avec lui.

William... L'envie de découvrir les autres pays est essentielle mais avant de savoir ce qui existe ailleurs, je pense qu'il est préférable que je sache ce qui existe dans mon pays... mais si j'avais les moyens je visiterais le monde entier.

Raïssa... Je garde l'espoir qu'un jour l'occasion se présentera de pouvoir voyager... Je me dis qu'un de ces quatre je savourerai chacun de ces moments tant attendus et espérés... Les magnifiques paysages des villages m'intéressent plus que les grandes villes avec leurs caprices.

Theran Shil... Le voyage est une étude pour réfléchir et pour découvrir l'humanité. Le voyage, c'est très important dans la vie.

Divio... J'ai trouvé les pays à l'étranger à l'aide d'une télévision seulement, c'est pour ça donc j'ai envie de de les voir directement à l'aide de mes propres yeux.

Brenda... Je rêve de voyager à travers le monde pour rencontrer toutes les tribus existant sur la terre. Je pense que chaque tribu forme ce qu'on appelle "l'humanité". Pour moi la race humaine a chacun sa façon d'être et c'est cette vie que je veux découvrir.

Joëllande... Voyager à travers le monde est magique si on partage et on propose notre aide.

Samuel... Et là, après 20 ans de parcourir le monde, je retournerai chez moi à Madagascar parce que comme disent nos ancêtres "Mamy ny mody". Cela signifie que même ailleurs si c'est merveilleux, on ne peut pas oublier l'endroit où on est né.

Jean Alexis... Ce n'est pas facile d'être voyageur mais je risquerais ma vie pour l'accomplir.

Joël, premier étudiant rencontré... Le voyage peut atténuer la solitude.

. Notre aide à Andapa :

à Joël, premier étudiant rencontré
• Photos d'identité                        4 000 ariary
• Carte de membre                       3 500
• Chaussures de foot
bas - protège-tibiat
                     34 500

aux 57 étudiants
• Photos d'identité 57 x 1500
     85 500
• Cartes membre 57 x 2000
     114 000
• "Pot" de remise des cartes
      25 000

et à Solange, orpheline,
rencontrée dans la région
• Vêtements
et petites fournitures
                  25 000

et pour 3 familles
• Médicaments
                             21 500

313 000 ariary… soit 125 euros

Jacqueline Gout et Hubert Dan
Andapa, le 9 novembre 2010

Lycée mixte et Alliance française d'Andapa
octobre 2010
durée de la vidéo : 23min 49s

 

Association Deux îles en partage
Île de la Réunion et Île Sainte-Marie à Madagascar

Au cours de notre périple de 2009 à 2012, nous avions rencontré Nathalie et Hervé avec leurs enfants à Madagascar.

Nous étions sur l'île de Sainte Marie, à Maromandia précisément. Nous avions vu le
dispensaire qu'ils avaient créé et qui s'est bien développé ces dernières années.

Hervé kinésithérapeute, Nathalie psychomotricienne, ils vivent à la Réunion et font des allers retours à Sainte Marie régulièrement.
Très efficaces, ils agissent directement sur place. Un infirmier, une sage-femme et une assistante sont même là en permanence.

Lors de la pandémie, nous avions eu de leurs nouvelles, il leur était impossible d'aller là-bas, Madagascar interdisant toutes entrées.
Nous les savions très inquiets par rapport à la situation médicale et alimentaire.

Le décès d'un jeune enfant à Maromandia a déclenché la nécessité de faire un appel aux dons afin d'apporter au plus vite des vivres.
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Notre association Découvrir l'humanité a adressé à leur association,
Deux îles en partage, un chèque de 200 euros.

200 euros qui correspondent à notre rubrique "Aider sans détour".

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Laissons-les s'exprimer avec leurs propres photos
- octobre 2021 -

L'association a dû élargir ses actions au vu de la grave crise économique liée aux conséquences du Covid (peu de cas positifs sur l'île)
et à l'arrêt total de tous les échanges extérieurs.
La situation déjà très précaire au niveau alimentaire s'est encore durcie, le seul moyen de subsistance étant le retour aux champs pour tous les Saint Mariens.
Dans ces conditions, la santé a tendance à passer au second plan, l'essentiel étant pour chacun de nourrir sa famille.

Suite au décès pour malnutrition d'un enfant de 2 ans au village de Maromandia, nous avons été bouleversés et avons pris conscience de la nécessité de mettre en place une aide alimentaire d'urgence pour les enfants entre 0 et 6 ans.

Depuis le mois de mai et tous les quinze jours, 35 enfants recensés par les référents de l'Association sur place, ont reçu des rations de maïs mélangé à du lait en poudre afin de réduire les effets de la malnutrition.

À ce jour l'état de santé des enfants s'améliore pour le plus grand bonheur des mamans et un suivi régulier (consultation, prise de poids) est réalisé au dispensaire dans une ambiance chaleureuse !!!

Nous poursuivons bien sûr la prise en charge des patients au quotidien (consultations et traitements), l'approvisionnement en médicaments se faisant par leur achat sur place via le grossiste de l'hôpital, entrainant un surcoût de dépenses pour l'Association.
Alors que depuis 18 mois nous stockons ici à la Réunion, tous les dons de médicaments (200 kg) sans avoir pu les acheminer !!!

Nous continuons également à financer les interventions à l'hôpital de Sainte Marie pour de nombreux patients (appendicite, fibrome, césarienne, petite chirurgie....) dont nous vous rappelons le coût moyen de 100 euros, somme absolument inaccessible pour les villageois !!!
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Malgré tout, les dernières nouvelles sont alarmantes.
L'explosion du coût des produits de première nécessité fragilise toutes les familles durement touchées par la crise sanitaire.
Les remontées quotidiennes du terrain font état d'une population très fatiguée, précarisée, obtenant leur nourriture de leur seul travail en brousse...

Au vu de toutes leurs difficultés, nous souhaiterions à nouveau les SOUTENIR et PARTAGER avec eux en réalisant une distribution de denrées alimentaires de première urgence :
riz, grains, huile...

Nous en appelons donc à vos DONS, persuadés que fort de votre soutien et de votre mobilisation, nous réussirons à les aider au mieux dans leur quotidien et dans leur lutte pour obtenir ce qui devrait être accessible à tous :
la suffisance alimentaire et l'accès aux soins.

Un grand MERCI à vous pour votre générosité et humanité.
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- décembre 2021 -
Nous voici revenus de ce séjour malgache
depuis quelques jours, tout imprégné de ce pays et de ses habitants.
Séjour très intense et riche en émotions, entre la chaleur humaine ressentie, la profonde humanité de ces gens,
si patients et bienveillants et notre sentiment de colère et d’injustice face à tant d'inégalité !!!
Très attendus, nous avons dû faire face à un afflux sans précédent de patients… plus de 70 par jour avec de longues listes d’attente pour les lendemains.
Les nombreux médicaments acheminés, les lunettes récoltées et l’aide financière pour les interventions en ont été les raisons principales.
Nous avons aidé ainsi plusieurs femmes à recourir enfin à l’ablation de leur fibrome utérin (En moyenne 120 € par opération, coût totalement inaccessible pour elles !),
hospitalisé d’autres pour tuberculose ou insuffisance cardiaque et réalisé de nombreux examens échographiques.

Grâce à votre GRANDE générosité nous avons pu distribuer des aliments de base,
soit 2,5 tonnes de riz ainsi que des haricots, de l'huile et du savon à plus de 180 villageois parmi les plus démunis.
Cette année, la crise sanitaire les ont durement touchés et leur seul moyen de subsistance a consisté à travailler en brousse…quel que soit leur âge.
ls nous ont chaleureusement remercié par un discours très touchant, moments inoubliables de sincérité et de partage.

Nous avons constaté un amaigrissement général de la population, les enfants souffrant de malnutrition après le sevrage maternel.
Nous poursuivons donc le programme de complémentation alimentaire pour les enfants entre 6 mois et 3 ans
avec la distribution bimensuelle de bouillie de maïs et de poudre de lait pour une quarantaine d'enfants.

Mais que dire à cette femme, mère de 6 enfants et qui doit prendre en charge sa nièce (dont la mère vient de décéder) pesant 5 kg à 1an !!!
Ou quoi faire pour cette autre fillette pesant 11 kg à 8 ans que le père porte sur son dos tant elle est affaiblie.

Notre contribution, aussi minime soit-elle à l’échelle de cette planète est notre goutte d’amour, d’espérance et de partage.
MERCI à vous tous d’être à nos côtés, de nous permettre de continuer à les soutenir au quotidien et de croire en un monde meilleur.
Nathalie et Hervé

Association Deux îles en partage
13 chemin des muguets, Saint-Joseph, La Réunion
Tél : +262 692 61 66 52
Mail : deuxilesenpartage@gmail.com
Facebook : Association Deux îles en partage

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